ORAISON MAGUY

Maguy,

D’habitude c’est toi qui lis lors des offices religieux, aujourd’hui c’est moi.

Je vais parler au nom de tes cousins pour qui tu es et resteras une grande sœur, pour ceux qui t’aiment depuis ton enfance, pour ceux avec qui tu as grandi, pour ceux avec qui tu as passé ton adolescence, ta jeunesse, pour ceux avec qui tu as partagé tant de belles choses : les fêtes familiales, les soirées dansantes, les pèlerinages à Saint Erasme, les randonnées à Monte Stello, les parties de cartes, les étés à Negro, les parties de pêche et plein d’autres moments encore sans oublier, bien sur, le repas des cousins instauré par Didier.

Chacun a suivi son chemin. Comme la plupart d’entre nous tu t’es mariée. Tu as mis au monde Barbara et Jean-Philippe, deux adorables bambins que tu as su élever avec beaucoup d’amour dans le droit chemin avec l’aide précieuse de tes parents.

Et puis cette terrible maladie, que tu as combattue avec force et courage, est arrivée. A chaque rendez-vous à Marseille, nous tremblions tous dans l’attente du verdict. Quand il y avait une évolution défavorable tu reprenais le dessus, tu continuais à vivre normalement. Malgré tes souffrances tu t’es investie au profit de la Chapelle de Saint Erasme avec le succès que l’on connaît.

Tu nous as donné à tous une belle leçon de vie.

Ces derniers jours ont été très difficiles et très douloureux, non seulement pour nous qui étions auprès de toi mais aussi pour ceux qui étaient sur le continent. Ils sont tous là aujourd’hui, Maguy. Ils sont venus de Nîmes, Toulouse, Bollène, Paris, Genève, Marseille, Carpentras, Ajaccio, Bastelicaccia.

Nous souffrons tous à l’idée de ne plus te voir, de ne plus pouvoir rien partager avec toi mais tu étais si croyante que nous savons que tu es partie rejoindre Hyacinthe, même si ce départ, tout comme le sien, est beaucoup trop précoce.

Nous pensons très fort à Tantine Angèle, Tonton Dominique, Barbara, Jean Philippe et André que nous aimons beaucoup. Notre peine est grande mais dérisoire à côté de la leur. Nous essaierons de les soutenir dans leur immense chagrin tout comme nous avons essayé de les soutenir durant ta longue et douloureuse maladie.

Maguy, nous t’aimons et nous t’aimerons toujours. Nous ne t’oublierons jamais. Tu vas beaucoup nous manquer.

Maguy, nous ne te disons pas Adieu mais Au revoir.

Hommage lu par Patricia VECCHIOLI - FIORENTINI lors des obsèques de Maguy VECCHIOLI en l’Eglise Saint-Césaire.